Les bienfaits de la consommation de poisson sur votre santé

Tout le monde sait que consommer régulièrement du poisson est bénéfique pour la santé, mais vous pourriez être surpris de savoir jusqu'à quel point. L'huile de poisson renferme des bienfaits qui pourraient changer la vie de certaines personnes. Les informations suivantes vous en apprendront davantage.

Oui ! Les scientifiques ont observé les taux les plus bas de dépression profonde dans les pays où le poisson occupe une place de premier choix dans les préparations culinaires. Une dépression profonde entraîne plus d'incapacité que toute autre pathologie, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, mais il est possible d'obtenir de l'aide grâce à un régime approprié. Les neurologues soulignent que le cerveau est constitué d'environ 60 % de graisse, en grande partie sous la forme d'acides gras oméga-3 présents dans les poissons, appelés DHA et EPA. Certaines recherches laissent entendre que les oméga-3 permettent de fluidifier les cellules du cerveau, ce qui leur permet d'envoyer plus efficacement des signaux. Les personnes qui deviennent dépressives ont tendance à avoir de faibles taux de DHA et d'EPA dans le sang.

Des médecins ont tenté de traiter divers troubles psychiatriques avec l'huile de poisson au cours des dernières années. Bien que les bénéfices de l'huile de poisson pour traiter certaines affections ne soient pas encore clairement établis, un panel d'experts réunis par l'American Psychiatric Association (APA) a récemment déterminé que la DHA et l'EPA amélioraient considérablement les états de profonde dépression et de dépression bipolaire (parfois appelée maniaco-dépression).

L'huile de poisson pourrait purement et simplement sauver la vie de certaines personnes : plusieurs études ont montré que les patients suicidaires ayant consommé des compléments à base de DHA et d'EPA ont moins tendance à se faire du mal. Bien que ce type d'études ait en général recours à de fortes doses de DHA et l'EPA, un groupe d'experts de l'APA suggère néanmoins que tous les adultes peuvent renforcer leur santé émotionnelle et mentale en mangeant du poisson gras au moins deux fois par semaine.

Consommez une variété de poissons, mais optez plus souvent pour les poissons gras pour y puiser la plupart des acides gras oméga-3 de votre alimentation. Voici les 10 principales sources d'oméga-3 qui sont également faibles en mercure. Les montants sont calculés sur la base de 75 grammes (trois onces).

Poissons et crustacés

Les oméga-3 :

• Le saumon : de 0,68 à 1,83 gramme
• Le hareng : de 1,71 à 1,81 gramme
• Les huîtres : de 0,37 à 1,17 gramme
• Le flétan : de 0,40 à 1,00 gramme
• Le thon (en conserve, conditionné dans de l'eau) : de 0,26 à 0,73 gramme
• La goberge : 0,46 gramme
• La limande ou la sole : 0,43 gramme
• Le homard : de 0,07 à 0,41 gramme
• Le crabe : de 0,34 à 0,40 gramme
• Les crevettes : 0,27 gramme

Source : L'American Heart Association

Les fruits de mer riches en acides gras oméga-3 calment les inflammations chroniques, un facteur de risque pour toute une liste d'affections. Ainsi, l'inflammation est l'un des sujets médicaux les plus sensibles de nos jours. Votre système immunitaire génère des inflammations pour guérir les blessures et combattre les germes. Les scientifiques savent depuis longtemps que les inflammations qui échappent à tout contrôle sont à l'origine de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

Au cours des dernières années, toutefois, les chercheurs ont établi un lien entre les inflammations chroniques de faible intensité et toute une liste d'affections chroniques. Heureusement, on peut baisser l'intensité de ces inflammations aussi simplement qu'en consommant quelques portions de fruits de mer chaque semaine. Des études montrent constamment que les personnes qui ont une alimentation riche en acides gras oméga-3  (que l'on trouve en particulier dans l'huile de poisson) ont tendance à avoir de faibles niveaux de substances chimiques inflammatoires dans le sang telles que les protéines C réactives (CRP), que nombre de cardiologues considèrent aujourd'hui comme étant un facteur de risque très important pour les crises cardiaques. Dans une étude récente menée auprès de 1000 hommes et femmes, des scientifiques japonais ont signalé que les personnes qui consommaient le plus de fruits de mer présentaient les niveaux les plus bas de CRP, en comparaison avec les personnes qui mangeaient rarement du poisson ou des fruits de mer.

D'autres études montrent que les personnes qui mangent une grande quantité de fruits de mer sont moins susceptibles de développer du diabète, un cancer, de l'asthme et des allergies. Intéressant, pourtant des recherches préalables suggèrent que manger du poisson peut prévenir et soulager d'autres maladies causées par l'inflammation, y compris l'arthrite rhumatoïde et la maladie inflammatoire chronique de l'intestin (bien que dans la plupart de ces études, les patients aient consommé de l'huile de poisson sous forme de compléments alimentaires).