4 conseils qui vous aideront à tirer le meilleur parti de votre REER

30 novembre 2015

Investir dans votre régime enregistré d'épargne-retraite (REER) peut être difficile, mais voici quelques conseils d'optimisation fiscale pour vous aider à tirer le meilleur parti de vos contributions.

4 conseils qui vous aideront à tirer le meilleur parti de votre REER

1. Réduire vos impôts

Si votre conjoint(e) est dans une tranche d'imposition moins élevée que la vôtre, pensez à mettre toutes vos économies à son nom car il/elle paiera moins d'impôt sur les intérêts.

  • En investissant dans un REER conjoint, les couples peuvent accumuler des intérêts libres d'impôt et la personne avec le revenu le plus élevé pourra jouir d'une déduction fiscale significative. C'est l'idéal pour les couples dont les conjoints se trouvent dans différentes tranches d'imposition.
  • Confiez du travail à votre conjoint(e) et vos enfants. Les parents au foyer et les enfants peuvent gagner l'équivalent d'un montant de base personnel 100% libre d'impôt, soit 600$ par mois.
  • Depuis 2005, toute personne de 69 ans et moins peut contribuer jusqu'à 18% de son revenu de l'année précédente à un REER jusqu'à concurrence de 15 500$ par année. Après cela, le montant est indexé au salaire national moyen.
  • Vous pouvez investir l'argent de votre REER dans ce que vous voulez, notamment dans les certificats de placement garantis (CPG), les dépôts à terme, les actions et les obligations.

2. Choisir le bon investissement

Économiser sur l'impôt c'est bien, mais c'est encore mieux de choisir l'investissement qui convient à votre situation personnelle. Comme tout bon conseiller financier vous le dira, ne laissez pas l'impôt mener le bal.

  • Des études ont démontré qu'ignorer l'impact fiscal d'un investissement peut coûter entre 1 et 5% par année en retours.
  • Bien qu'il soit très respectable de vouloir économiser pour pouvoir vous offrir une bonne retraite dans l'avenir, cela ne vous rapportera pas grand chose si vous perdez continuellement de l'argent. Et cela reste toujours une possibilité si vous ne tenez pas compte de l'impôt que vous devrez payer sur vos gains.
  • Le premier principe de l'investissement intelligent est de mettre vos investissements qui rapportent le plus de revenus imposables à l'abri dans votre REER.
  • Ensuite, s'il vous reste un peu d'argent à investir, utilisez votre compte ouvert pour les investissements vraiment judicieux au point de vue fiscal.

3. Que conserver dans votre REER

  • Les placements productifs d'intérêts comme les obligations, les fonds d'obligations, les liquidités et les CPG, parce que les revenus sont imposés au même taux que les revenus (jusqu'à 47%).
  • Les actions qui rapportent des dividendes, un revenu ou d'autres distributions régulières. Si vous êtes dans la tranche d'imposition la plus élevée, vous paierez environ 31% d'impôt sur le revenu de dividendes provenant d'actions canadiennes et 46% sur les dividendes provenant d'actions étrangères, et ce même si vous ne faites que réinvestir les bénéfices.
  • Les actions ou fonds d'actions que vous ne prévoyez pas garder à long terme ou les fonds communs qui font beaucoup d'échanges (comme ceux qui pratiquent la rotation sectorielle) car vous aurez à payer des impôts sur les retours dès que vous vendrez.

4. Ce que vous ne devez pas garder

  • Les actions à long terme ou les fonds communs de placement. Vous n'aurez pas à payer d'impôt sur vos gains en capital avant de vendre vos investissements ou avant que le gestionnaire financier n'ait vendu ou distribué les gains aux actionnaires. La meilleure façon d'éviter l'impôt à court terme est d'éviter de vendre des actifs avec des gains en capital accumulés.
  • Les actions ou fonds communs d'actions canadiens qui versent des dividendes. L'impôt de 31% sur le revenu de dividendes bat quand même celui de 46% sur les revenus en intérêts.
  • N'importe quel investissement qui pourrait devenir une perte, notamment les actions à risque ou les fonds communs de placement spécialisés avec lesquels vous tentez votre chance. Vous ne pouvez demander de réduction fiscale pour les pertes dans votre REER.
  • À l'extérieur du REER, vous pouvez au moins utiliser vos pertes en capital pour compenser les gains effectués dans les trois dernières années, ou vous pouvez reporter la perte à plus tard, abaissant ainsi votre montant à payer en impôt.

Petit avertissement: selon la règle sur les pertes apparentes de l'Agence du revenu du Canada, si vous (ou votre conjoint(e) ou entreprise) rachetez un investissement 30 jours avant ou après l'avoir vendu à perte, vous ne pourrez déduire la perte en capital de vos gains pour l'année.

Lorsque vous serez enfin prêt à liquider votre REER, vous ne voudrez idéalement pas avoir à faire face à un taux d'imposition imprévu. Assurez-vous de tirer le meilleur parti possible de votre REER en suivant ces conseils et en contactant l'Agence du revenu du Canada pour de plus amples informations.

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