Découvrez des remèdes naturels pour vos plantes

9 octobre 2015

Avant d'arracher une plante malade ou d'avoir recours à un produit insecticide ou fongicide, il est important de bien identifier l'origine du problème (ravageur, maladie bactérienne ou virale, environnement défavorable…) pour choisir une solution appropriée. Voici quelques conseils pour bien procéder en la matière.

Découvrez des remèdes naturels pour vos plantes

1. Distinguer insecticides et fongicides

  • Il existe deux grands types de problèmes pouvant être résolus par des traitements chimiques : la présence de ravageurs et les maladies cryptogamiques. Les plantes victimes d'infections virales devront être détruites.
  • Les virus étant souvent véhiculés par des insectes, comme les pucerons, vous aurez sans doute besoin de lutter contre ces ravageurs et de vérifier la qualité de l'environnement de la plante pour résoudre le problème à la source.

2. Des remèdes naturels

Les remèdes naturels sont à privilégier, surtout si vous cultivez des plantes comestibles.

  • Traitez les tétranyques, les cochenilles, les aleurodes et les pucerons avec du savon insecticide. Englué, l'insecte mourra de suffocation et de déshydratation.
  • Combattez les chenilles (larves de papillon et de papillon de nuit) avec la bactérie Bacillus thuringiensis.
  • Ôtez manuellement chenilles, criocères du lis, otiorhynques de la vigne, limaces et escargots.
  • Limitez la propagation des maladies et des ravageurs en utilisant des produits à base d'huile de margousier (Azadirachta indica).
  • Remplacez les huiles minérales par des huiles végétales pour étouffer les tétranyques, pucerons, cochenilles et aleurodes.
  • Appliquez de la cannelle en poudre sur les plantes d'intérieur et les cultures de serre atteintes de maladies cryptogamiques ou dont les tiges pourrissent.
  • Évitez de propager les parasites et les maladies : brûlez les plantes affectées ou enfermez-les dans un sac en plastique avant de les arracher ou de les couper.
  • Informez-vous sur la réglementation en matière de pesticides dans des revues spécialisées ou sur Internet. Bon nombre d'insecticides et de fongicides, naturels ou de synthèse, traditionnellement employés sont désormais interdits par les lois communautaires.

3. Des alternatives aux pesticides

  • Si vous ne souhaitez pas utiliser de pesticides, il existe des solutions respectueuses de l'environnement, telles que les luttes biologique et intégrée. Vous pouvez ainsi vous procurer, par correspondance, des prédateurs des espèces indésirables, qui vous seront livrés avec des instructions détaillées relatives à la méthode d'application sur les plantes affectées.
  • Phytoseiulus persimilisest un acarien prédateur utilisé contre le tétranyque tisserand et l'araignée rouge, des parasites qui pompent la sève des plantes d'intérieur et des cultures de serre, provoquant ainsi leur dépérissement : couvertes de taches, jaunies, elles finissent par mourir. Le puceron peut être combattu par un moucheron ou par une guêpe parasite. Ainsi, l'Encarsia formosa est une guêpe parasite minuscule qui s'attaque à l'aleurode.

4. De précieux auxiliaires

Les coccinelles sont de redoutables prédateurs pour les pucerons. Leurs larves, qui ressemblent à de minuscules crocodiles gris, les mangent aussi. Dotées d'un solide appétit, elles sont encore plus voraces que leurs parents. Apprenez à reconnaître et à respecter ces insectes qui prennent soin de votre jardin.

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